Valeur vénales de terres labourables et prairie naturelles libres à la vente en 2018 – Arrêté du 11/7/2019.
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Les prix de l’immobilier ancien et neuf
Selon les Notaires du Grand Paris, les ventes de logements dans l’ancien se sont stabilisées à très haut niveau en 2018, à peine 2% en dessous du sommet de 2017. Les ressorts du marché ne changent pas : le souhait d’être propriétaire, de préparer sa retraite, les difficultés du logement locatif, les mutations liées à la vie de famille ou à l’emploi et surtout des taux d’intérêt particulièrement attractifs incitent les Franciliens à acheter, malgré l’effort à consentir compte tenu du niveau des prix.
Au quatrième trimestre 2018, seules les régions Normandie et Bourgogne-Franche-Comté présentent une conjoncture orientée à la hausse tant au niveau de l’offre que de la demande. La région Île-de-France enregistre une augmentation des réservations (+ 5,4 %) et une contraction des mises en vente (- 8,6 %) par rapport au quatrième trimestre 2017. À l’opposé, la Corse enregistre un fort repli de la demande tandis que l’offre de logements augmente. Les autres régions suivent la tendance nationale à savoir une baisse des mises en vente et des réservations.
Le prix de vente moyen des appartements est en hausse pour l’ensemble des régions, à l’exception des régions Hauts-de-France et Normandie pour lesquelles il diminue (respectivement - 2,0 % et - 4,7 %) par rapport au quatrième trimestre 2017.
Les zones A et Abis, qui réunissent Paris, une grande partie de l’Île-de-France, la Côte d’Azur et la zone frontalière suisse, présentent une conjoncture en demi-teinte, se caractérisant par un net repli des mises en vente (- 12,1 %) et une légère hausse des réservations (+ 1,0 %). La tendance annuelle reste orientée à la hausse avec une stabilité des mises en vente (+ 0,1 %) et une augmentation plus marquée des réservations (+ 3,4 %).
Les zones A et Abis, qui réunissent Paris, une grande partie de l’Île-de-France, la Côte d’Azur et la zone frontalière suisse, présentent une conjoncture en demi-teinte, se caractérisant par un net repli des mises en vente (- 12,1 %) et une légère hausse des réservations (+ 1,0 %). La tendance annuelle reste orientée à la hausse avec une stabilité des mises en vente (+ 0,1 %) et une augmentation plus marquée des réservations (+ 3,4 %)..............
Au quatrième trimestre 2018, une maison individuelle coûte en moyenne 273 000 euros, soit une légère augmentation (+ 0,9 %) par rapport au quatrième trimestre 2017.
Le prix des maisons de plus de quatre pièces diminue sensiblement ce trimestre, en raison de réservations de maisons de haut standing au quatrième trimestre 2017.
Les réservations de maisons individuelles, 2 500 unités au quatrième trimestre 2018, sont en repli par rapport au quatrième trimestre 2017 (- 6,9 %).
Ce ralentissement des ventes s’inscrit dans une tendance annuelle baissière : 9 400 maisons ont été réservées en 2018 contre 10 500 en 2017, soit - 10,1 %.
En revanche, les mises en vente, qui s’établissent à 2 300 unités au quatrième trimestre 2018, enregistrent un léger rebond (+ 1,9 %) par rapport au quatrième trimestre 2017. Sur l’année 2018, 9 900 maisons individuelles ont été mises en vente, soit une hausse de 2,4 % par rapport à l’année 2017. Cette hausse annuelle est portée exclusivement par les maisons de quatre pièces (+ 6,4 %).
Les prix de vente moyen au mètre carré augmentent de 3,2 % par rapport au quatrième trimestre 2017 : au quatrième trimestre 2018, un appartement est vendu en moyenne 4 125 euros le mètre carré.