Le non-coté dans l’assurance-vie, une solution de complément, mais onéreuse.

Le Monde du 1/11/2019.

Investir dans des fonds d’actions non cotées en Bourse permet de compléter son épargne-retraite, avec des avantages, mais aussi des inconvénients.

L’assurance-vie, ce n’est pas seulement le fonds en euros garanti et les supports de type sicav et fonds communs de placement (FCP) sous forme d’unités de compte. Plusieurs établissements proposent en effet d’investir dans des fonds d’actions non cotées en Bourse. Si cette offre est encore réduite, et souvent réservée à des contrats vendus dans l’univers de la gestion patrimoniale ou sur Internet, elle se renforce régulièrement par l’arrivée de nouveaux intervenants et devrait être plus systématiquement présente dans les nouveaux plans d’épargne-retraite (PER).

« Les fonds à dominante non cotée offrent aux assurés de plus larges possibilités de diversification des classes d’actifs », estime Hugues Aubry, membre du comité exécutif de Generali France. C’est aussi, selon lui, le meilleur moyen d’investir dans « l’économie réelle », c’est-à-dire de financer des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) en développement. « Nous avons l’intime conviction que le non-coté va prendre une place de plus en plus importante dans la gestion privée et patrimoniale, en complément de l’investissement dans le coté », confirme Stéphane Vidal, président de Primonial.

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