Indemnisation des conséquences des désordres causés par les mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.

Publics concernés :

les sinistrés de catastrophes naturelles au titre du phénomène de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, les entreprises d’assurance et leurs intermédiaires, les collectivités territoriales et leurs groupements, la Caisse centrale de réassurance.


Objet :

le décret vise à mettre en œuvre les obligations fixées par l’ordonnance n° 2023-78 du 8 février 2023 relative à la prise en charge des conséquences des désordres causés par le phénomène naturel de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, s’agissant, d’une part, des conditions de mise en œuvre de la garantie prévue à l’article L. 125-1 du code des assurances pour les dommages ayant eu pour cause déterminante les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, et, d’autre part, des modalités de mise en œuvre et des cas de dérogation à l’obligation d’affectation de l’indemnité perçue à la réparation de ces mêmes dommages, ainsi que les conséquences de sa méconnaissance par l’assuré.


Entrée en vigueur :

les dispositions sont applicables aux sinistres survenus à compter du 1er janvier 2024.


Notice :

afin de renforcer l’efficacité et l’équilibre du régime des catastrophes naturelles, le texte prévoit que la garantie prévue à l’article L. 125-1 du code des assurances est limitée aux dommages susceptibles d’affecter la solidité du bâti ou d’entraver l’usage normal du bâtiment, comprenant l’exclusion des constructions constitutives d’éléments annexes aux parties à usage d’habitation ou professionnel, et des dépendances bâties ou non bâties, accessoires au bâtiment principal, sans communication intérieure avec ce dernier et n’ayant pas une fonction principale d’usage d’habitation. Par ailleurs, les présentes dispositions imposent que l’indemnité perçue en réparation d’un dommage causé à un immeuble ayant eu pour cause déterminante les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols doit être utilisée pour la remise en état effective de cet immeuble, sauf si le montant des travaux de réparation permettant la remise en état effective du bien est supérieur à la valeur vénale du bien. Le décret précise les modalités de mise en œuvre de ces dispositions – notamment le devoir d’information incombant aux entreprises d’assurances – et les conséquences de la méconnaissance par le sinistré de son obligation d’affectation de l’indemnité, pouvant entraîner la caducité de l’indemnisation en cas de non-transmission des preuves de mise en œuvre des travaux de réparation.

Pour consulter le décret du 5 février 2024.

Retour haut de page