Passoires thermiques : certaines villes voient déjà le prix des biens diminuer.

Les bailleurs prennent les devants. Ils savent qu’à partir de 2023, les 90.000 logements les plus énergivores du parc seront interdits à la location. Ils savent aussi que, conformément à la loi Climat et résilience adoptée à l’été, cette exclusion du marché sera généralisée à tous les biens affichant une étiquette énergétique G en 2025. Viendront ensuite ceux classés F, qui seront inlouables à partir de 2028. Si les travaux de rénovation énergétique ne sont pas effectués d’ici là, ce sont donc 1,7 million de logements qui seront écartés du marché locatif.

Parmi les propriétaires, certains n’ont pas les moyens de lancer de tels travaux, malgré les aides de l’État, et d’autres y voient une contrainte trop chronophage et surtout trop compliquée. Si bien que beaucoup d’entre eux prévoient de se débarrasser de leurs passoires thermiques : 13%, pour être exact, si on en croit un sondage effectué l’été dernier par l’Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi).

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