L’immobilier pourrait dégonfler sa bulle.

Une remontée des taux du crédit rendrait l’accès à la propriété moins attractif pour les particuliers. Mais il y aurait aussi moins d’investisseurs pour doper les prix.

Coup double. L’injection massive de liquidités par les banques centrales a eu le même effet sur l’immobilier que sur les marchés boursiers : gorgés d’argent frais, les investisseurs (particuliers et institutionnels) ont plébiscité la pierre, valeur refuge par excellence, profitant, de plus, des taux super attractifs du crédit immobilier. Ainsi, le Conseil supérieur du Notariat prévoit 1,155 million de transactions pour 2021 dans l’ancien, battant un nouveau record d’activité malgré la crise sanitaire. Et, sur un an, le prix moyen des logements anciens en France, pas plus freiné par la crise, a grimpé de 6 %, alors que le pouvoir d’achat des Français stagnait. De 2010 à 2020, l’indice Insee des prix des logements a connu une hausse de près de 22 %.

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