Les taux des crédits immobiliers pourront remonter un peu plus vite.

Le calcul du taux d’usure de la Banque de France, le taux maximal d’un prêt, va évoluer provisoirement. Après des mois de pression des courtiers et d’autres professionnels du secteur, l’institution a fini par lâcher du lest.

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En 2022, l’inflation et la politique monétaire de la Banque centrale européenne pour la contrer ont eu raison des crédits immobiliers pas chers auxquels les emprunteurs s’étaient volontiers habitués – ces taux proches de 1 % encore courants il y a un an. La hausse a été rapide : en fin d’année, c’est plutôt entre 2 % et 2,50 % que le curseur évoluait.

Cela dit, les prix des prêts à l’habitat sont loin d’avoir remonté aussi vite que l’inflation et que les taux des obligations assimilables du Trésor (OAT, titres d’emprunt de l’Etat) sur dix ans, qui augmentent quand la politique monétaire se durcit et qui servent classiquement de référence aux banques pour fixer les taux des crédits. Car, en France, le coût du prêt est plafonné, pour protéger les consommateurs. Il ne peut dépasser l’usure, à 3,57 % depuis début janvier pour un emprunt sur vingt ans (assurance et frais divers compris).

Sources: LE MONDE DU 13/1/2023.

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