Les appartements résistent face à la ruée sur les maisons en Île-de-France.

En Île-de-France, les maisons ont la cote mais les appartements font de la résistance. Certes, la crise du Covid-19 confirme le lent déclin des logements collectifs, amorcé en 2017. Il y a 5 ans, 70% des logements vendus en région parisienne, étaient des appartements, selon les notaires du Grand Paris. Mais, aujourd’hui, le taux avoisine encore les 68%. Depuis 5 ans, la part des maisons en Île-de-France, région dont on a dit qu’elle a attiré, pendant la crise sanitaire, beaucoup de ménages, désireux d’acheter un logement plus grand et moins cher, n’a donc progressé que de 2 points, passant de 30% en 2017 à 32% en 2021.

Pour Me Thierry Delesalle, notaire à Paris, «l’envie d’une maison s’est confrontée à la réalité financière». «Tout le monde ne peut pas se payer une maison, souligne-t-il. Certains ménages se sont rabattus sur un appartement, la plupart en Petite Couronne, d’autres en Grande Couronne car ils sont moins chers qu’enPetite Couronneet peuvent disposer d’un petit extérieur». Mais du coup, ils sont plus excentrés.

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