Immobilier: Parisiens et Franciliens explorent la périphérie.

Plus d’espace, plus de vert: les Franciliens ont pris goût au télétravail et animent de nouveaux marchés immobiliers plus éloignés de la capitale. Avec des tarifs encore attractifs.

N’en déplaise aux plus fervents partisans de la densité urbaine, les chiffres sont têtus. Forts de leur capacité d’achat et résolus à profiter des jours de télétravail obtenus, les Franciliens ont décidé de déménager. “La tendance est à la recherche du mieux: les gens, de la même manière qu’ils veulent du bio pour leur assiette, aspirent, pour se loger, à plus de surface et de verdure, et moins de bruit et de pollution”, compare Eric Allouche, directeur exécutif du réseau Era Immobilier. En témoigne le dynamisme du marché immobilier constaté par les Notaires du Grand Paris: sur un an à fin juillet en Ile-de-France, “les volumes de transactions ont été identiques à ceux de 2019, année record en termes d’activité, et se situent 16% au-dessus de la moyenne de ces dix dernières années”. Les ventes de maisons ont bondi de 21%, contre 11% pour les appartements. “Avant la crise sanitaire, les Parisiens qui voulaient s’agrandir se tournaient vers les communes limitrophes de la capitale, qui offraient des appartements 20% à 30% moins chers, remarque Thierry Delesalle, président de la commission des statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris.

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