Immobilier locatif : attention aux promesses de gain trop alléchantes avec le Pinel.

Sources : MONEYVOX DU 7/2/2020.

Chaque année, la moitié des biens neufs sont achetés par des investisseurs. Objectif : les louer pour en tirer des revenus locatifs mais aussi, pour les contribuables imposés, réduire leur fiscalité en profitant notamment du dispositif Pinel. Il permet d’obtenir une réduction d’impôt indexée sur la valeur du bien et sur sa durée de mise en location. Pour être éligible, l’investisseur doit acquérir un bien dans une ville où l’offre de logements est insuffisante (zone A bis, zone A et zone B1) et le mettre à disposition d’un locataire aux revenus modérés à un loyer encadré.

Sur internet, lorsque vous entrez « gain dispositif Pinel », vous tombez sur un chiffre : 63 000 euros. Il s’agit du plafond de la réduction d’impôt Pinel. Mais ce maximum n’est pas facile à obtenir. Il nécessite d’acheter un bien dont le prix de revient (prix d’achat et frais annexes comme les frais de notaire) atteint 300 000 euros et de le mettre en location pendant 12 ans. Si vous vous engagez à louer 9 ans ce logement, la réduction atteint alors 18% du prix de revient (dans la limite de 54 000 euros) et 12% pour un engagement sur 6 ans (plafonnée à 36 000 euros). Mais l’intérêt financier du Pinel ne se résume pas à la seule carotte fiscale : les loyers perçus entrent évidemment dans le calcul. Pas facile donc d’évaluer, seul, la rentabilité d’un investissement locatif !

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