Déclaration : pour les revenus de l’épargne que choisir entre le prélèvement forfaitaire unique et le barème progressif ?

Sources : LE MONDE DU 29/5/2019

Si les intérêts, dividendes et plus-values de cession de titres sont désormais soumis d’office au prélèvement forfaitaire unique, l’option du barème de l’impôt reste cependant ouverte au contribuable. Une affaire de calculs.

N’étant pas éligibles au prélèvement à la source – mais soumis au nouveau prélèvement forfaitaire unique (PFU) –, les revenus de l’épargne et les plus-values de cession de titres ne profiteront donc pas de l’année fiscale « blanche » et seront bel et bien imposés cette année. Reste à savoir dans quelles conditions ils le seront.

Pour les intérêts et dividendes, l’imposition s’effectue en deux temps. Lors de leur encaissement en 2018, les intérêts et dividendes ont supporté un prélèvement de 30 % recouvré par la banque qui gère votre compte : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. L’imposition définitive sera établie en septembre et vos dividendes seront soumis d’office au prélèvement forfaitaire unique de 12,8 %. Résultat : en principe, vous n’aurez pas un centime de plus à régler que ce que vous avez déjà payé.

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