Crédit et réduction d’impôt : pourquoi vous avez (peut-être) intérêt à refuser l’avance du fisc.

C’est l’une des imperfections du prélèvement à la source : les crédits et réductions ne sont pas pris en compte dans le calcul du taux de prélèvement à la source ! Raison pour laquelle le fisc vous verse une avance en janvier. Mais, dans certains cas, il vaut mieux la refuser : voici pourquoi, et comment procéder.

Rappelez-vous : mi-janvier 2019, pour la première fois, le fisc a versé une avance sur les crédits et réductions d’impôt à 8,8 millions de contribuables ! Montant moyen du « cadeau temporaire » du Trésor public : 627 euros, soit l’équivalent de 60% du montant habituel des crédits et réductions d’impôt des contribuables concernés. Mais parmi les bénéficiaires ayant encaissé cette avance, 2,2 millions ont dû en rembourser tout ou partie en septembre ! Dans certains cas, la bonne surprise de janvier s’est donc transformée en grimace en septembre…

Comment expliquer cette avance surévaluée, pour des millions de contribuables ? Le fisc calcule ce « cadeau » sur la base de la dernière déclaration de revenus, et l’avance concerne elle les revenus de l’année en cours : d’où un calcul collant parfois peu avec la réalité. Pour éviter que « l’effet pervers » du remboursement de l’avance en septembre ne se reproduise en 2020, la Direction générale des Finances publiques (Dgfip) a mis en ligne une nouvelle option sur impots.gouv.fr : la possibilité de renoncer à tout ou partie de votre avance de janvier 2020 !

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