Ces propositions remises au gouvernement pour améliorer la qualité de nos logements.

Un rapport remis ce mercredi au gouvernement confirme la dégradation de la qualité des logements ces dernières décennies et propose d’établir un référentiel de la qualité des logements. Plusieurs de ses critères seront intégrés au Pinel avant la fin de l’année.

Trop petits, trop bas, trop sombres et mal conçus… Nos logements collectifs font l’objet de nombreuses critiques. Et pour cause : au cours des deux dernières décennies, leur qualité a régressé. Ce constat n’est pas nouveau, mais il est accablant. Il est une encore une fois confirmé par Laurent Girometti, directeur général d’Epamarne, et François Leclercq, architecte-urbaniste. Leur rapport, commandé en début d’année par le gouvernement, vient d’être présenté ce mardi 8 septembre par la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, dans le cadre de l’initiative “Habiter la France de demain”. Selon eux, en matière de logement, le progrès se serait tout bonnement arrêté. Jusque dans les années 1970, la production de logements a été marquée par des progrès permanents en termes de confort et de qualité d’espace, notamment pour des raisons sanitaires. Mais un plafond de verre a été atteint au tournant des années 1980, période à partir de laquelle les politiques publiques se sont concentrées sur des préoccupations urbaines et techniques, telles que la performance énergétique ou l’acoustique.

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