Taxe foncière: ces villes qui ont déjà prévu d’alourdir la note fiscale.

Sept villes sur 42 ont décidé d’augmenter le taux qui sert de calcul de la taxe foncière. Pour les habitants des autres communes, la facture sera malgré tout salée.

La taxe foncière, on en parle généralement en fin d’année lorsque les propriétaires doivent passer à la caisse. Nous sommes pourtant fin mai et le sujet agite déjà les débats. La raison? Son envolée sera inédite cette année et les 32 millions de contribuables qui acquittent chaque année l’impôt local risquent fort de grincer des dents. La taxe foncière se calcule sur la base des valeurs locatives qui dépendent de l’ICPH, l’indice des prix à la consommation harmonisé (et non pas de l’inflation). Or, selon les prévisions de l’Insee, cet indice devrait grimper de plus de 7% en 2023. Du jamais vu depuis 1986! À l’époque, l’IPCH s’était envolé de 8%, comme le rappelle le code général des impôts (article 1518 bis).

La facture est d’autant plus salée que cette hausse à venir de 7% est un minimum. Car il faut également ajouter l’augmentation du taux de la taxe foncière que les maires peuvent imposer à leurs administrés. Et plusieurs sont très gourmands. Jugez par vous-mêmes: +52% à Paris, +25% à Grenoble, +14% à Metz, +10% à Limoges, +9% à Lyon, +5% à Mulhouse et +4,5% à Bordeaux. Au total, 7 villes sur les 42 plus grandes villes passées au crible par le cabinet FSL, ont augmenté le taux de la taxe foncière qui détermine ensuite le montant de l’impôt que vous aurez à payer. Une seule ville s’est montrée généreuse: Brest a baissé son taux de 1%.

Sources: LE FIGARO DU 30/5/2023.

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