Logement : les aspirations des Français ont-elles réellement changé avec la crise ?

Quelques mois après la fin du confinement, Henry Buzy-Cazaux, président de l’Ecole supérieure des professions immobilières, revient sur l’impact qu’a eu cette période si particulière sur la perception et les aspirations des Français en matière de logement.

La pandémie reprend de la vigueur partout dans le monde. Les mesures de protection sont renforcées dans de nombreux pays, dont le nôtre et la population redoute un deuxième confinement et une deuxième paralysie de l’activité économique. Alors revient au cœur des débats notre relation au logement, ce logement dans lequel nous avons dû pendant deux mois vivre sans interruption, jusqu’à en faire notre lieu de travail permanent et la salle de classe de nos enfants lorsqu’ils étaient en âge scolaire, l’espace de tous les loisirs possibles, culturels ou sportifs, dans la limite des possibilités de la technologie et de l’espace… Dès le confinement, que n’a-t-on entendu sur la prise de conscience des ménages français ! Nous habitions des logements subis, dans des villes subies et nous n’avions de cesse que de quitter collectivement, massivement ces conditions épouvantables. L’envie d’espaces verts, de terrasses, de balcons, d’une pièce de plus pour jouer le rôle de bureau.

Retour haut de page