Les règles sur les passoires thermiques secouent le marché immobilier.

De nombreux propriétaires de logements très énergivores pourraient vendre leur bien dans les années à venir. De quoi faire baisser les prix dans les communes les plus concernées.

Les échéances approchent. Le 1er janvier 2023, l’interdiction de louer les logements les plus énergivores, ceux consommant plus de 450 kWh/m2/an, doit entrer en vigueur. Est ensuite programmé, entre 2025 et 2034, le retrait progressif du marché de la location des logements étiquetés G, F et E par un diagnostic de performance énergétique (DPE), c’est-à-dire tous ceux consommant plus de 250 kWh.

Déjà, depuis fin août 2022, les propriétaires bailleurs des logements étiquetés F ou G (consommation supérieure à 330 kWh) ne peuvent plus augmenter les loyers. Face à ces nouvelles obligations, comment les propriétaires bailleurs vont-ils réagir ? Vont-ils rénover ? Vendre ?La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) estime que 500 000 logements très énergivores « pourraient sortir du parc locatif » d’ici six ans.

Sources: LE MONDE DU 15/11/2022.

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