Les investisseurs immobiliers sous pression face aux défis énergétiques.

Le rénover et continuer à le louer ? Avec le durcissement des règles sur les logements énergivores et la hausse des prix de l’énergie, l’heure est aux arbitrages pour les propriétaires, confrontés à une nouvelle donne : le poids croissant de la « valeur verte » de l’immobilier.

Les investisseurs immobiliers se mettent… au vert. Plus précisément à la « valeur verte ». Derrière ce terme se cache l’idée que le prix de vente d’un logement qui consomme beaucoup d’énergie (classé E, F, ou G par le diagnostic de performance énergétique – DPE –, dont l’échelle va de A à G) subira une décote par rapport aux biens plus économes.

« Cette notion infuse car les investisseurs seront les premiers impactés par la loi Climat et résilience », indique Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim. Voté mi-2021, ce texte pourrait en effet peser sur la rentabilité des bailleurs. Dès le 25 août 2022, les loyers des logements classés F ou G seront gelés sur tout le territoire (c’est déjà le cas dans les zones dites « tendues », c’est-à-dire la plupart des grandes agglomérations).

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