La Bretagne se mobilise contre la spéculation immobilière.

Pétition en ligne, lobbying auprès du gouvernement, mobilisation… les demandes se multiplient pour classer toute la Bretagne en zone tendue.

Pays basque et Bretagne, même combat. Depuis des mois, la grogne monte du côté de la Bretagne (comme elle était déjà montée dans le sud-ouest du pays) pour dénoncer la flambée des prix de l’immobilier et la spéculation qui rend l’accès au logement quasiment impossible pour certains. Une idée semble émerger pour limiter l’impact dévastateur de cette évolution: classer l’ensemble de la région en «zone tendue». Une appellation administrative qui concerne les secteurs où la demande de logements est bien plus forte que l’offre et qui s’accompagne de dispositifs spécifiques.

Dans ces zones tendues, on peut notamment encadrer les loyers et instaurer une surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires. Jusqu’à présent, seules 1100 communes françaises sont répertoriées dans ces fameuses zones et aucune d’elles n’est bretonne. Mais les choses pourraient changer puisqu’un amendement à la loi de finances pour 2023 prévoit d’ajouter 4000 villes à cette liste pour élargir la surtaxe d’habitation si elles le souhaitent. Pourtant, cette liste attendue pour le printemps ne sera finalement pas connue avant 2024.

Sources: LE FIGARO DU 15/2/2023.

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