Impayés de loyer : pourquoi le gouvernement prend désormais le sujet très au sérieux

Les conseillers-juristes des Agences départementales pour l’information sur le logement (Adil) ont été particulièrement sollicités par les locataires du parc privé sur les questions d’impayés et d’expulsion, depuis la rentrée. Le gouvernement suit la progression des impayés locatifs de très près.

Assistera-t-on à une explosion des impayés de loyers, durant cette nouvelle phase de confinement ? La question inquiète en tout cas le monde du logement, bailleurs particuliers, gestionnaires, comme pouvoirs publics. Le phénomène a déjà été suivi de près au printemps dernier, alors qu’une large part des ménages a connu une baisse de ses ressources, en raison du ralentissement de l’activité. Dès le mois d’avril, l’Agence pour l’information sur le logement (Anil), qui délivre une information complète, neutre et gratuite sur les questions de logement, a relancé sa plateforme téléphonique “SOS loyers impayés” (0805 160 075), jusqu’alors peu sollicitée. Elle a par ailleurs rapidement établiun baromètre des consultations menées par ses conseillers-juristes (hors appels “SOS loyers impayés”), pour mieux appréhender la progression des impayés locatifs. En parallèle, la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) a mis en place une cellule de veille rassemblant différents professionnels du secteur pour suivre leur progression.

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