Sources : CAPITAL DU 27/1/2020.
Henry Buzy-Cazaux, président de l'Institut du Management des Services Immobiliers, s'interroge sur la non-publication du décret qui astreindra les futurs agents immobiliers et administrateurs de biens à une formation obligatoire. Un retard qui selon lui, met en lumière le malaise de l'exécutif sur le statut à accorder aux professionnels de l'immobilier.
La loi
ALUR du 24 mars 2014 avait ménagé deux avancées considérables au profit
du consommateur et de la respectabilité des agents immobiliers et
administrateurs de biens, d’ailleurs à la demande de leurs syndicats
représentatifs. Elle les avait d’abord astreints à une obligation de 42h
de formation continue tous les trois ans, condition pour que
l'autorisation d’exercer leur soit renouvelée. Le décret d’application
de cette disposition de première importance est paru peu de temps après
la promulgation de la loi, permettant aux acteurs de la formation comme
aux professionnels concernés de mettre en œuvre le dispositif. Rien de
semblable pour la seconde obligation : elle posait le principe d’un
parcours initiatique pour tous les professionnels avant l’entrée dans la
carrière, quel que soit leur statut, quelle que soit leur fonction.