Dans l’immobilier neuf, l’heure est aux soldes.

Si les promoteurs consentent à des baisses de prix sur certaines opérations, ces offres commerciales ne suffisent pas à rendre les acheteurs solvables sur le long terme.

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Ce sont déjà les soldes chez les promoteurs immobiliers : 10 000 euros de rabais pour l’achat d’un T2 construit par le promoteur Sogeprom, 6 000 euros de baisse sur le prix de vente d’un T3 de chez Eiffage, une remise de 40 000 euros sur un T5 de Bouygues Immobilier. Les ristournes foisonnent. Et, presque à chaque fois, les frais de notaire sont offerts ou la cuisine équipée installée.

Dans le neuf, les promoteurs multiplient les opérations commerciales pour écouler des stocks de logements de plus en plus importants. « Il faut compter environ trois ans entre le moment où l’on conçoit un programme immobilier et celui où on le vend, détaille Pierre Vigna, directeur général adjoint de l’immobilier résidentiel et des régions pour Vinci Immobilier. Les prix des logements actuellement disponibles sur le marché ont été établis en se basant sur des analyses économiques datant de trois ans, c’est-à-dire sans tenir compte de la hausse brutale des taux de crédit immobilier. Or, il faut rappeler qu’en un an le taux d’intérêt moyen sur vingt-cinq ans est passé de 1,9 % à 4,2 %. Cela représente une baisse du pouvoir d’achat des ménages de 20 % à 25 %. » De quoi bloquer le marché de la vente de logements neufs.

Sources: LE MONDE DU 22/9/2023.

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