Crédit immobilier: le gouvernement cherche à débloquer le marché.

Le ministre du Logement est favorable à ce que le taux maximal auquel une banque peut prêter, soit mis à jour plus régulièrement pour qu’il prenne mieux en compte la réalité du marché.

Des taux qui s’envolent, des refus qui se multiplient, un apport exigé plus élevé: le marché du crédit immobilier se tend. Le répit lié à la remontée du taux d’usure (taux maximal au-delà duquel les banques ne peuvent pas prêter, NDLR) qui a permis de débloquer des milliers de dossiers, touche presque à sa fin. «Malgré une revalorisation du taux d’usure, la production de crédits n’arrive pas à rebondir», constate l’Observatoire Crédit Logement. Aux dires des courtiers, de plus en plus de banques affichent désormais des taux proches de 2,5% sur 20 ou 25 ans. Une fois les frais (dossier et garantie) et l’assurance ajoutés, le taux risque de dépasser le nouveau taux d’usure fixé à 3,05%. Et des milliers de dossiers devraient à nouveau être refusés. Comme ces derniers mois.

Sources: LE FIGARO DU 4/11/2022.

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