Toujours plus de demande et loyers en hausse pour les petites surfaces.

La tension locative est plus forte que jamais et certaines hausses de loyer dépassent les 10% en un an, notamment dans les villes étudiantes.

L’encadrement des loyers n’y fait rien, preuve que la pénurie locative s’aggrave, les études se succèdent pour montrer que la demande insatisfaite des locataires ne cesse de progresser et avec elle, les tarifs des locations. La dernière étude en date est signée de la plateforme d’investissement locatif Beanstock. Elle montre que dans les sept villes où l’enseigne est la plus active, la demande a bondi comme jamais. Une situation qui conduit à des hausses de loyers souvent très fortes, mais pas forcément comparables à l’explosion de la tension locative. En effet, certaines villes semblent déjà s’approcher du loyer maximum acceptable.

Entre augmentation du nombre de ménages (croissance démographique, séparation) et augmentation du nombre de locataires (un certain nombre des candidats à l’achat ne décrochent plus de financement des banques), la demande est particulièrement soutenue. Et face à cela l’offre de logements et même le nombre de propriétaires bailleurs a tendance à diminuer. Résultat: dans une ville comme Lille, Beanstock note que les demandes pour un studio de 20 m² ont plus que doublé entre 2021 et 2022. C’est aussi le cas à Rouen, Perpignan ou Nîmes.

Sources: LE FIGARO DU 18/4/2023.

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