Projet de loi ELAN – Sénat – Nouvelles règles de réévaluation des loyers .

Le 25 Juillet 2018, le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique.

Le sénat a voté dans les mêmes termes que l’Assemblée Nationale, un nouveau dispositif limité d’encadrement des loyers.

L'article 48 du projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique adopté par le Sénat le 25 Juillet 2018 prévoit que la fixation des loyers entre les parties est libre. Cependant, sous certaines condition, lors du renouvellement du bail, le montant du loyer pourra se voir encadré.

Pour consulter le projet de loi adopté par le Sénat en première lecture, le 25 Juillet 2018, cliquer ici

Principe : liberté de fixation des loyers

Le projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique propose une modification de l'article 17-2 de la loi du n°89-462 du 6 Juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs.

  • L'article 17-2 nouveau, prévoit que la fixation du loyer des logement qui sont mis en location est libre. Le bailleur et le locataire pourront ainsi librement déterminer le loyer du logement.

Nouvelles modalités de détermination du loyer en cas de renouvellement du bail

  • Lors du renouvellement du contrat, le loyer ne donne lieu à réévaluation que s’il est manifestement sous‑évalué.
  • Dans ce cas, le bailleur peut proposer au locataire, au moins six mois avant le terme du contrat et dans les conditions de forme  un nouveau loyer fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables .
  • Les loyers servant de référence doivent être représentatifs de l'ensemble des loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables, situés dans le même groupe d'immeubles, soit dans tout autre group d'immeuble comportant des caractéristiques similaires et situés dans la même zone géographique. Un décret en Conseil d'Etat définit les éléments constitutifs de ces références.
  • Le nombre minimal de références à fournir est de trois. Toutefois, il est de six dans les communes, dont la liste est fixée par décret, faisant partie d’une agglomération de plus d’un million d’habitants.

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