Les propriétaires d’appartements en résidence touristique ne veulent pas payer la crise.

Faute de vacanciers à cause de la pandémie de Covid-19, les exploitants ne règlent plus les loyers aux propriétaires.

La restriction des déplacements, la fermeture des hôtels et des stations balnéaires ou de montagne auront, tout au long de l’année 2020, touché de plein fouet les exploitants des 2 200 résidences de tourisme de France et leurs propriétaires. Ce parc totalise 178 000 appartements bien répartis sur le territoire (35 % en bord de mer, 30 % à la montagne, 25 % en ville et 10 % à la campagne), représente 26 % de l’offre touristique hors campings et génère 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.

Sa particularité est d’appartenir, à 85 %, à des propriétaires individuels qui, encouragés par des avantages fiscaux, ont investi dans ce type d’immobilier sur la promesse des exploitants d’un rendement garanti de 3 % à 4 % pendant la durée du bail, soit neuf ou dix ans.

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