Les politiques s’emparent de la question des frais sur les plans d’épargne-retraite.

Les critiques s’élèvent de tous côtés pour dénoncer les frais excessifs des produits d’épargne en France.

« Nous avons un défi devant nous, c’est la montée du discours sur les frais en matière de plan d’épargne-retraite », confiait mi-septembre Bernard Le Bras, président du directoire de Suravenir, devant une assemblée de journalistes. L’assureur avait visiblement senti le vent tourner, après la publication pendant l’été du rapport de Corinne Dromer, la présidente du Comité consultatif du secteur financier (CCSF).

Car fin septembre, c’était au tour du ministre de l’économie et des finances de mettre la pression sur le secteur. « Je considère aujourd’hui que les acteurs du marché prennent des commissions ou des frais qui sont excessifs », avait déclaré Bruno Le Maire à propos des plans d’épargne-retraite (PER) commercialisés sous la forme d’une assurance-vie. Le ministre a enjoint les distributeurs de ces produits à une plus grande transparence dans la présentation de leurs frais.

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