Le Monde du 19/10/2018 – Assurances : de la concurrence jusqu’au bout ?

“On peut changer en cours de route l’assureur de son prêt, c’est plus compliqué dans le cadre de l’assurance-vie.”

Plus personne ne se contenterait du crédit que lui propose sa banque pour acheter un bien immobilier. Les Français n’hésitent plus à aller voir ailleurs ou à passer chez un courtier pour trouver la proposition la plus avantageuse. Une gymnastique qu’ils entreprennent de plus en plus souvent pour renégocier les emprunts déjà contractés – pratique qui n’était pas envisageable il y a seulement une quinzaine d’années.

Au tournant des années 2010, le législateur est allé plus loin. Les candidats au crédit immobilier pouvaient décider de ne pas choisir l’assurance de l’établissement qui leur accordait le prêt pour en souscrire une autre, moins chère. Désormais, depuis le 1er janvier, cette possibilité est étendue à toute la durée du prêt, grâce à l’amendement Bourquin.

Et le jeu en vaut la chandelle. Le premier baromètre que nous publions en collaboration avec Cafpi montre que, dans certains cas, les primes d’assurance payées pendant la durée de vie du prêt peuvent représenter jusqu’à 20 % du capital emprunté ! Alors que les crédits immobiliers s’allongent, la renégociation de sa prime d’assurance peut s’avérer presque aussi intéressante que celle qui s’effectue sur le taux.

Pour en savoir +

Retour haut de page