Le Monde du 13/2/2019 -Placements : pourquoi les fonds patrimoniaux n’ont pas tenu leurs promesses ?

Alors que les marchés obligataires et l’évolution des Bourses sont incertains, quel avenir pour ces fonds diversifiés après leur baisse généralisée en 2018 ?

Après les krachs de la décennie 2000, on a beaucoup vanté l’intérêt des fonds « patrimoniaux » et autres fonds « profilés », pour confier à des gérants professionnels le délicat pilotage entre dynamisme et sécurité. Ils sont censés répartir leurs investissements entre des placements en actions, obligations et produits de trésorerie, selon le profil de risque des souscripteurs. Les fonds profilés dynamiques ou offensifs peuvent avoir jusqu’à 80 % d’actions, les fonds « équilibre » de 30 % à 50 % d’actions, et les « prudents », moins de 30 %. Certains fonds profilés flexibles se laissent la possibilité d’augmenter ou de réduire plus fortement leur part d’actions, dans l’espoir de slalomer entre les crises.

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