Le Figaro du 19/10/2018 – Immobilier : les placements défiscalisés passés au crible.

“Pour ceux qui ont réalisé il y a une dizaine d’années un investissement locatif en Robien, Scellier et Censi-Bouvard, le moment du débouclage arrive ! Pour certains, ce clap de fin est heureux, pour d’autres moins que prévu.”

La liste est longue! De Méhaignerie à Duflot en passant par Périssol, Besson, Robien, Borloo, Scellier, aujourd'hui Pinel… Les noms des dispositifs immobiliers défiscalisés s'enchaînent sans discontinuer depuis plus de vingt ans. Malgré des différences, chacun comporte le même ingrédient: une appétissante carotte fiscale donnée à croquer aux investisseurs qui se laissent tenter. Car l'objectif de ces lois est clair: alimenter en logements neufs le parc immobilier locatif privé et permettre aux ménages ayant des ressources limitées de se loger dans de bonnes conditions sans avoir à payer un loyer au prix fort. De plus, ces dispositifs constituent un formidable soutien au secteur de la construction et à l'emploi car ils s'avèrent être de puissants moteurs de vente. Depuis 1995, la part des investisseurs pèse lourd dans les ventes des promoteurs: 54 % du total des réservations en 2017 ; 53 % en 2016, avec des pics à 63 % et 64 % en 2009 et 2010 du temps du régime Scellier.

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