L’apport initial, une condition sine qua non pour obtenir un crédit immobilier ?

Difficile aujourd’hui d’emprunter pour acheter sa maison ou son appartement si l’on ne finance pas soi-même au moins une petite part du projet. Difficile, mais pas impossible…

Qu’un acheteur n’emprunte pas 100 % du coût du bien immobilier qu’il convoite est plus sécurisant pour les banques. En effet, en l’absence d’apport personnel, le risque est que ce client se retrouve un jour dans une situation financière compliquée, s’il est contraint de revendre rapidement son logement (par exemple en cas de divorce) alors que la valeur de celui-ci a baissé entre-temps. Le montant du remboursement du crédit se retrouverait alors supérieur au prix de vente.

Ce qui n’a pas empêché, dans le passé, les établissements financiers de prêter aux emprunteurs n’ayant pas de pécule à mettre au pot : « Il y a deux ans, financer des dossiers de primo-accédants sans apport ne posait pas de difficulté puisque toutes les banques le proposaient », rappelle Ludovic Huzieux, cofondateur d’Artémis Courtage. Cette période est toutefois révolue : « Aujourd’hui, c’est exceptionnel », souligne-t-il.

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