Eux aussi recevront l’aide. Le gouvernement a confirmé que les indépendants, professions libérales, petits entrepreneurs, qui ont lancé leur activité à partir de mars 2019 et qui connaissent des difficultés économiques liées à la crise sanitaire, pourront, à l’instar des entreprises plus anciennes, recevoir un coup de pouce du fonds de solidarité, mis en place dans l’urgence par l’exécutif.
Présentée comme un “filet de sécurité”, cette aide est versée aux entreprises de moins de 10 salariés, qui ont fait l'objet d'une fermeture administrative ou qui appartiennent à un secteur très touché : hébergement, restauration, évènementiel... Contrairement aux structures existantes depuis plus d’un an, pour lesquelles l’État apporte son soutien si le chiffre d’affaires a diminué de 70% entre mars 2019 et mars 2020 (et si le chiffres d'affaires sur un exercice ne dépasse pas le million d'euros), Bercy délivrera l’aide aux structures récentes - lancées à partir de mars 2019 - si le chiffre d’affaires mensuel moyen de l’activité n’excède pas 83.333 euros entre la date de création de l'entreprise et le 1er mars 2020. Cela signifie, comme l’a expliqué le directeur général des finances publiques (DGFiP), Jérôme Fournel que “le calcul se fera par rapport à la moyenne (du chiffre d’affaires, ndlr) des mois écoulés depuis la création de l’entreprise”.