Immobilier : frais élevés, rendement… 5 choses à savoir avant de parier sur les SCPI.

Cbanque du 25/4/2019

Encaisser des revenus locatifs sans avoir à choisir les locataires, ni à s’occuper des épineuses questions de charges et de travaux, voilà ce que permettent les SCPI. Mais ce placement facile et souvent accessible avec une faible mise de fonds nécessite de bien se renseigner en amont.

Les points clefs à vérifier

La qualité du patrimoine et la gestion font la bonne rentabilité d’une SCPI. Vous devez vérifier la qualité des emplacements. En locaux d’entreprises, mieux vaut un parc de bureaux neufs ou rénovés localisés à proximité des grandes villes et loués à des organismes de service public, des banques, des assureurs, des professions médicales… Quant aux locaux commerciaux, tous ne se valent pas : même en région parisienne, on trouve des grands centres qui ont du mal à louer les commerces. Autres questions : les immeubles détenus par la SCPI nécessitent-ils des travaux, et la SCPI dispose-t-elle des provisions suffisantes pour les réaliser ? Les loyers sont-ils régulièrement versés ? Le taux de vacance des logements ou des locaux d’activité n’est-il pas trop élevé ? Si la vacance dépasse 10% du parc immobilier de la SCPI, c’est mauvais signe.

La consultation des documents fournit de précieuses informations : examinez les derniers bulletins trimestriels et le rapport d’activité annuel de la SCPI qui vous intéresse pour vérifier l’état du marché de la SCPI (prix et nombre de parts échangées sur le marché secondaire, prix et volume des parts en attente), la nature et la composition de son patrimoine ainsi que la qualité de sa gestion.

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