Covid : un an après, quelles répercussions sur l’immobilier ?

La pandémie a fait irruption dans un marché euphorique. Après douze mois de lutte contre le virus et plusieurs confinements, la pierre affiche une belle résistance, mais le marché immobilier ne sort pas indemne de l’épreuve. Les grandes villes font les frais d’un recentrage de la demande, Paris en tête.

« Le prix du mètre carré parisien sera-t-il toujours au-dessus de 10.000 euros en septembre 2021 ? » s’interroge Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgents. Selon l’indice des prix immobiliers MeilleursAgents- « Les Echos », la capitale affiche un nouveau recul de 0,3 % en février pour descendre au 1er mars à 10.318 euros le mètre carré. Et à force de s’effriter, les prix de l’immobilier d’habitation commencent à baisser de façon significative : – 1,8 % sur un an glissant au 1er mars et – 2,5 % depuis septembre 2020. En province, la situation est comparable dans les 10 plus grandes métropoles. Seules Nantes (+0,5 %, à 3.557 euros/m2) et Rennes (+0,3 %, à 3.732 euros/m2) affichent sur un mois des variations positives.

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