Copropriété : les syndics priés de choisir entre chômage partiel et maintien de leurs honoraires

L’association des responsables de copropriété (ARC) dénonce une nouvelle fois les abus de certains syndics professionnels, qui profiteraient de l’activité partielle pour réduire leurs frais de fonctionnement… Mais pas leurs honoraires pour autant !

Décidément, la crise sanitaire a entraîné une désorganisation des copropriétés, que ce soit dans leur gestion courante, dans la mise en œuvre de travaux ou encore dans la tenue des assemblées générales. Surtout, elle a été révélatrice de certaines dérives… Le mois dernier, l’Association des responsables de copropriété (ARC) dénonçait le “hold up” de certains syndics professionnels, quant à l’organisation des assemblées générales. Beaucoup préférant simplement les annuler pour éviter les rassemblements, au profit d’un vote des résolutions par correspondance. Et alors même que le gouvernement a prévu qu’en cas de non-tenue des AG physiques, celles-ci devaient en premier lieu être organisées par visioconférence. Le vote par correspondance n’étant que le dernier recours possible, en cas d’impossibilité technique de tenir des échanges dématérialisés.

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