Challenge du 18/12/2018 – Pourquoi les fonds flexibles ne protègent plus votre épargne.

“Qu’on les appelle fonds flexibles ou fonds patrimoniaux, ils ont été les chouchous des épargnants ces dix dernières années. Mais c’est bien fini. Carmignac Patrimoine, le plus connu d’entre eux, a reculé de 10% en un an. Retour sur ces stars déchues de la finance.”

Ils ont connu leur heure de gloire, fin 2008, quand les Bourses s’écroulaient, que les banques licenciaient leurs traders et que les particuliers se demandaient s’ils ne devaient pas retirer tout l'argent de leurs comptes. C'est à cette époque que les plus prestigieux de ces fonds se sont fait un nom. Alors que la plupart des Sicav actions affichaient des baisses qui pouvaient aller jusqu’à 40%, un fonds, Carmignac Patrimoine s’assurait un avenir en étant le seul à réaliser un (très modeste) gain de… 0,12%. Sa recette ? Simple en apparence, mais très difficile à mettre en pratique : savoir être investi sur les actions quand les marchés boursiers sont en hausse et pouvoir se mettre à couvert, en devenant un fonds monétaire, quand le temps se met à l’orage. Pour cela, son gérant doit disposer d’une liberté presque totale d’investissement, contrairement aux fonds normaux, qui sont benchmarkés, c’est-à-dire tenus de suivre un (ou des) indices(s) de référence. « L’objectif de la gestion flexible, résume Alexandre Prat, analyste à Quantalys, spécialiste de la mesure des performances, est de profiter des marchés haussiers et de se protéger des marchés baissiers. » Est-ce que ces fonds font le job ?

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