Revue de presse

Revue de presse du patrimoine, de l’immobilier et de l’investissement.

Immobilier : pour un Grenelle de la construction.

Les promoteurs et les constructeurs fondaient dans l’issue des élections municipales un grand espoir : que se termine enfin cette période de campagne anormalement longue à cause de la pandémie, qui a éloigné de plusieurs mois le premier tour et le second, et paralysant les projets d’urbanisme et la délivrance des permis de construire. En fait, une autre cause devait être incriminée : la dégradation des relations entre l’État et les communes, depuis la suppression de la taxe d’habitation, mais aussi de quelques gestes politiques pour le moins malvenus, telle la tentative de réduire les indemnités des maires. Là encore, emportant la conséquence d’un remaniement ministériel, le scrutin municipal a entrainé la nomination d’un Premier ministre incontestablement plus proche des collectivités locales, maire lui-même d’une petite ville, et homme à accent du terroir. Las, la stabilisation du paysage des élus municipaux, contrairement à ces attentes, n’a pas débloqué la situation, loin s’en faut !

Retard du chantier, faillite de l’artisan… comment gérer les aléas immobiliers de la crise sanitaire.

Rénovation, mais aussi construction de maisons individuelles ou promotion neuve… Le confinement a mis à l’arrêt tout le secteur de l’immobilier. Et le redémarrage en cours n’ira pas sans problème. «Les chantiers ne pourront reprendre qu’à 50% du rythme habituel, du fait des précautions sanitaires», estime Marc Gedoux, président du promoteur Pierre Etoile, très présent en Ile-de-France. «Impossible de donner une date de livraison, même pour les programmes quasi achevés, car les concessionnaires chargés du raccordement électrique, comme Enedis, ne se déplacent plus», complète Norbert Fanchon, président du directoire du groupe Gambetta. A ces retards, de nombreux surcoûts devraient s’ajouter.

Logement : ces nouvelles aides proposées par des députés pour favoriser la rénovation énergétique.

Relancer l’économie tout en respectant (autant que possible) nos engagements face à l’urgence climatique. Voici le nouveau mantra du gouvernement, qui planche sur son plan de relance post-crise. Comment, maintenant, le traduire par des actes ? Emmanuel Macron a bien annoncé le fléchage de 15 milliards d’euros supplémentaires dans “la conversion écologique de notre économie”. Mais, au-delà de l’enveloppe budgétaire, ce sont de véritables solutions opérationnelles que le gouvernement va devoir sortir de sa manche. Il devrait ainsi s’appuyer sur certains secteurs d’activité bien identifiés pour relancer la machine. Parmi eux, celui de la rénovation énergétique des bâtiments, qui constitue un gisement colossal d’économies.

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